L’Assemblée nationale a ratifié hier l’accord de la COP 21 conclu le 12 décembre dernier par 195 nations. En étant le premier pays industrialisé à ratifier ce texte, la France tient son rang et prouve une nouvelle fois son engagement pour la lutte contre le réchauffement climatique.
L’accord prévoit de limiter à 1,5°C la hausse des températures et met en place un fonds de 100 Mds d'euros pour aider les pays en développement à adapter leur économie à la nouvelle donne écologique.
En décembre dernier, 195 pays ont pour la première fois conclu un accord ambitieux et durable pour l’environnement. L’engagement est clair, maintenir le réchauffement climatique en-dessous de 2°C.
Des mécanismes de solidarité sont également prévus afin de soutenir les pays les plus vulnérables face aux conséquences du réchauffement climatique.
Cet accord attendu depuis longtemps, la France y a très largement contribué. Dans la préparation et la conduite des négociations, François Hollande et Laurent Fabius ont été décisifs. Ils ont multiplié les visites d’État pour faire bouger les lignes lorsque des blocages menaçaient de tout faire échouer ; ils ont trouvé les bases du compromis sans céder sur l’essentiel.
Si l'Assemblée nationale a validé hier l'accord à l'unanimité, le Sénat doit encore se prononcer. Mais l'issue du débat ne fait aucun doute tant ce texte est porteur d'avancées.
En ratifiant le texte de la COP 21, nous serons le premier pays industrialisé à accepter les nouvelles règles du jeu écologique et nous nous montrerons à la hauteur de l’espoir suscité par l’accord de Paris.
Pour qu'il entre en vigueur comme prévu à compter de 2020, il faut que 55 pays représentant 55% des émissions mondiales de gaz à effet de serre le ratifient. La France ouvre donc la voie et se montre pionnière pour bâtir un monde durable, respectueux de l'homme et de son environnement.