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Permanences parlementaires 1er semestre 2016

Les permanences se déroulent en Mairie. (A l'exception de Bourg-St-Andéol et St-Marcel-d'Ardèche)

Une permanence aura lieu tous les 15 jours à Privas sur rendez-vous.

 

Le Cheylard: le mercredi 20 janvier à 10 h

Bourg-Saint-Andéol : le lundi 25 janvier à 18 h (Maison de quartier Quai Fabry)

La Voulte-sur-Rhône : le jeudi 4 février à 10h

Le Teil : le jeudi 11 février à 10 h

Saint-Martin-d'Ardèche : le lundi 15 février à 18 h

Saint-Marcel-d’Ardèche : le lundi 29 février à 18 h (Maison de services publics)

Bourg-Saint-Andéol : le lundi 7 mars à 18 h (Maison de quartier Quai Fabry)

Le Cheylard : le mercredi 23 mars à 10 h

Le Teil : le jeudi 31 mars à 10 h 

Viviers : le lundi 4 avril à 18 h

La Voulte-sur-Rhône : le jeudi 7 avril à 10 h

Bidon : le lundi 25 avril à 18 heures

Bourg-Saint-Andéol : le lundi 2 mai à 18 h (Maison de quartier Quai Fabry)

Larnas : le lundi 9 mai à 18 h

Saint-Just-d’Ardèche : le mardi 17 mai à 18 h

Le Cheylard : le mercredi 18 mai à 10 h

Saint-Montan : le lundi 23 mai à 18 h

Gras : le lundi 6 juin à 18 h

Bourg-Saint-Andéol : le lundi 13 juin à 18 h (Maison de quartier Quai Fabry)

La Voulte-sur-Rhône : le jeudi 16 juin à 10 h

Le Teil : le jeudi 23 juin à 10 h

 

26

Fév

L’agriculture n’est pas un produit comme les autres ! PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Pascal Terrasse   
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L’Ardèche est une terre agricole. Près d’un quart de notre département est couvert de terre agricole. Certaines productions comme le vin, la châtaigne, l’élevage, les fruits sont indissociables de notre identité.

La grande évolution de ces dernières années, c’est le virage du bio et des circuits courts. L’Ardèche est le deuxième département de la région Rhône Alpes pour son agriculture bio. L’autre grande caractéristique c’est que plus du 1/3 de nos exploitations commercialisent au moins un produit en circuits courts.

Le développement des circuits courts est l’une des priorités de l’action que nous menons au Conseil général de l’Ardèche. Avec la chambre d'agriculture, nous avons l’ambition de porter le panier du consommateur Ardéchois à 50 % de produits locaux contre 20% actuellement et ce en 10 ans. Relocaliser nos productions et nos consommations est une exigence. Notre planète s’abîme à force d’oublier la nature, les saisons, l’environnement.

Dans cette même volonté, au Conseil général, nous avons mis en place une politique d'achat local pour les cantines scolaires. Nous avons également recruté des diététiciens pour offrir à nos enfants des repas toujours plus équilibrés fait de produits frais et locaux. Pour beaucoup de jeunes collégiens, le seul repas équilibré est celui du déjeuner.

C’est une exigence car nous savons bien que demain, soit dans à peine 10 ans, l’obésité tuera plus que la cigarette. Bien manger, c’est un plaisir et c’est aussi un enjeu de santé publique. 

Notre action ne s’arrête pas là, naturellement.

Nous accompagnons les filières. Je pense aux récents plans de soutien de la filière viticole à travers la signature de PIDA, de l’aide aux castanéiculteurs ou encore de l’accompagnement au développement de l’élevage.

C’est également l’aide apportée aux jeunes agriculteurs pour leur installation ; la création d’un label de qualité « goûter l’Ardèche ».

C’est aussi le développement de l’agroalimentaire. Nous souhaitons en faire une filière d’excellence. Nous accompagnons donc les professionnels qui investissement massivement ainsi que le Centre de Développement de l’Agroalimentaire.

L’Agriculture fait partie de notre identité. Les agriculteurs nous nourrissent mais ils sont aussi au cœur de nos territoires, les font vivre et les aménagement.

Nous devons être à leur côté. C’est tout le sens de l’action que nous menons au Conseil général.

Mais ces dernières années, l’agriculture de notre pays a été malmenée. Nos agriculteurs ont connu une très grave crise en 2008 et 2009.

Si aujourd’hui les prix des matières agricoles se tiennent un peu mieux, la situation reste préoccupante. Beaucoup d’entre eux arrivent à peine à survivre.

Notre pays a perdu sa place de première puissance agricole de l’Europe. Depuis 10 ans, les choix politiques n’ont pas été les bons. Bien souvent, à contre temps, ils n’ont pas permis de réagir et de donner priorité aux secteurs traditionnellement forts de notre agriculture.

Face à cette situation, il n’était pas question de rester les bras croisés. C’était l’un des objectifs de la politique menée par le Conseil général de l’Ardèche.

Mais seuls nous ne pouvons pas tout. La politique agricole reste et demeure avant tout de la compétence de l’Etat et de l’Europe.

Il n’y a pas de fatalité. L’agriculture de notre pays est diverse et riche d’un savoir-faire exceptionnel. Il appartient donc aux pouvoirs publics et à l’Etat en particulier, de se mobiliser tant au niveau européen qu’au niveau national.

C’est l’objectif et tout le sens des propositions faites par François Hollande lors d’un récent déplacement sur ce thème.

Il a clairement indiqué que la régulation des marchés et des productions serait une priorité.

La diversité devra aussi être maintenue et renforcée tant en termes de production que d’organisation. Cela va des circuits de proximité aux circuits régionaux, nationaux, européens et, bien sûr, internationaux.

A partir de cette diversité, l’enjeu sera de développer des filières de qualité, de mettre en place des mesures afin d’avoir une production à forte valeur ajoutée, tout en répondant à des objectifs forts de durabilité.

Cette réorientation de notre agriculture passera également par le renforcement des groupements qui permettent aux agriculteurs d’assurer de manière plus collective les investissements.

Un effort particulier sera également fait en direction des éleveurs.

Enfin, cette nouvelle ambition pour l’Agriculture devra s’accompagner d’une nouvelle orientation de la Politique Agricole Commune (PAC).

Elle est déjà en discussion actuellement. La Commission européenne a proposé une réforme pour l’après 2014. Il faudra être vigilant sur trois points. Le premier c’est de fournir un budget de l’agriculture qui soit à la hauteur des défis en matière de sécurité alimentaire et de sécurité environnementale. Deuxièmement, la réforme devra garantir une architecture de cette politique agricole qui permette à la fois d’assurer le développement économique des productions et d’en assurer le développement durable. Il faudra aussi être très clairs sur la nécessité de garder des mécanismes de régulation des marchés qui soient efficaces.

Toutes ces propositions sont de nature à redonner de la confiance à nos agriculteurs, de construire une agriculture raisonnée et de qualité. Elles sont, j’en suis persuadé, également à même de leur redonner un revenu décent. 

J’aurais d’ailleurs l’occasion de poursuivre le débat sur toutes ces propositions mardi prochain au salon de l’Agriculture avec les professionnels de notre région. 

L’agriculture n’est pas un produit comme les autres. Elle mérite une autre politique.


L’agriculture n’est pas un produit comme les autres !
 
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